Comment louer son matériel de restauration ?
Au moment de leur installation, beaucoup d’entrepreneurs du secteur HCR recourent au crédit-bail pour s’éviter un investissement trop lourd en matériels de cuisine professionnelle. Une formule qui les exonère de certaines contraintes financières, notamment en cas de panne et de réparation.
Démarrer dans la restauration s’avère très coûteux lorsqu’on ne dispose pas encore des outils de travail nécessaires pour exercer son activité. Le défaut de trésorerie qui caractérise traditionnellement les phases d’installation conduisent ces primo-créateurs en manque de capitaux à solliciter des financements bancaires pour s’équiper dans les meilleurs délais et conditions possibles. La demande de prêt est un levier naturel mais il comporte une certaine part de risque et exige des garanties parfois drastiques. Entre l’emprunt à intérêts et l’investissement direct, mobilisé à partir des fonds propres de l’entreprise, il existe une troisième voie de plus en plus souvent explorée par les candidats qui souhaitent rapidement faire procéder à l’installation de leur cuisine de restaurant : il s’agit du leasing, plus connu en France sous le nom de « crédit-bail ».
Quels avantages ?
Cette formule s’apparente en fait à un contrat de location en vertu duquel le débiteur se voit, moyennant le versement d’une redevance ou d’un « loyer » mensuel, accorder temporairement l’usufruit des biens qui lui sont fournis par le prêteur, c’est-à-dire le droit de s’en servir dans le cadre de son activité professionnelle sans en être le propriétaire, au sens proprement juridique du terme.
Les avantages du crédit-bail tiennent à sa souplesse (aucun apport n’est exigé) et à sa relative sécurité : le montant du loyer est prédéfini contractuellement, à l’exception de certaines offres spécifiques qui prévoient d’éventuelles variations à la hausse s’il advient qu’un renouvellement du matériel s’impose en cours de bail pour répondre, par exemple, à un pic de clientèle. En tant que simple locataire, le preneur se doit d’assurer l’entretien de l’équipement loué. En revanche, les éventuels frais relatifs à la réparation de son matériel de restauration ne lui incombent pas directement, cette charge relevant de la responsabilité du propriétaire, sauf s’il s’avère que la négligence de l’utilisateur est à l’origine de la panne. S’il coûte plus cher en général qu’un prêt traditionnel, le crédit-bail offre, en contrepartie, et suivant le contrat négocié, des services et prestations complémentaires, parfois « tout compris » : garantie et maintenance du matériel en lien avec le sav cuisine professionnelle du fournisseur, livraison et installation des équipements, assurance en cas de dommage.